Euuuuuuuuuuh - FAB
11 titres - 2017
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Cet album s'est construit autour de 2 évènements qui ont marqué la trajectoire du chanteur rennais ces dernières années. Le hasard (ou autre chose ?...) a fait que ces 2 évènements sont survenus une même semaine de mars 2015.
Le premier évènement est un atelier d'écriture à Tours avec les génialissimes frangins Volovitch, au cours duquel il a fallu se mettre dans la situation d'écrire pour quelqu'un d'autre De quoi a-t-on envie de parler dans ses chansons quand on est une jeune nana de 20 ans, ou une « vieille » de 70 ans ? Non seulement ces 4 jours là ont permis d'accoucher de 2 des chansons qui se retrouvent sur l'album (dont celle qui ouvre le disque « Je veux ta peau », et « Tu ne le sauras jamais »), mais ils ont surtout été un déclencheur pour d'autres textes qui ont éclos plus tard, dans lesquels on voyage dans l'esprit tordu d'un seriel killer (« Pas de limite »), ou encore dans les états d'à¢me de deux pères qui tombent le masque devant leur fiston (« Conversations »).
Le second évènement a eu lieu lorsque Fab, à peine de retour de Touraine, est invité à une soirée privée à Cancale par son ami Isma (qu'il en soit à jamais béni et remercié !) qui lui demande de venir jouer pour son 40e anniversaire. Jusque là rien d'extraordinaire, sauf qu'Isma a fait la même demande auprès d'un autre de ses amis, l'immense Lucky Peterson, illustre guitariste chanteur de Blues. La soirée s'est terminée avec un boeuf aussi improbable que mémorable, et a donné naissance dès le lendemain matin à un titre phare de l'album qui raconte cette rencontre hors du commun d'un petit blanc bec « frenchy » qui tape le boeuf avec un légendaire bluesman noir américain (« Like a Bluesman »).
L'album a été réalisé par Miyuda, talentueux artiste de la scène Soul / Hip hop / Jazz rennaise, qui a léché la production de ce disque dont le « gros » son tranche avec les albums précédents, d'autant que l'esthétique musicale est clairement plus Rock. Les guitares n'ont jamais eu autant de place, tantôt sur des gros riffs (« Des saules pleureurs », « Elle me dévore », « Pas de limite »), tantôt sur des rythmiques plus Funk Rock (« Je veux ta peau », « Apprentis journalistes », « C'est pas pour rien ») ou Blues (« Like a bluesman »), en lorgnant même du côté du Hip hop (« Euuuuuuuuuuh »), et bien sà»r de la chanson acoustique quand c'est la guitare Folk qui tient la rythmique (« Je n'aimerai plus ») ou vient caresser les tympans (« Conversations », « Tu ne le sauras jamais »).
Miyuda se colle également à la batterie (et aux programmations), ainsi que Mino Berlan sur un titre, tandis que Mathieu Alhachimi a enregistré la basse sur la plupart des morceaux, excepté 2 chansons o๠elle est tenue par Cédric Motte. Ces 4 là ont accompagné Fab sur la plupart des concerts de ces 5 dernières années, ils ont donné aux titres la cohésion gagnée au fil des lives (Batteries et basses ont été enregistrées en même temps). Enfin 2 invités sont venus apporter leur talent pour compléter l'arrangement : Hervé Berlan à l'accordéon et Guillaume Van Ruymbeke Barré à l'harmonica et à la mandoline.