Post Image
Groupe Jazz Pop Acid-Jazz Nu Jazz - Electro.
36 ANS D'AVENTURE MUSICALE. Nouvel album 'FRAGILE' dans les bacs le 10 mars 2017 (Cristal Records / Sony Music).
Depuis sa création en 1987, Post Image a eu l'occasion de partager la scène avec quelques uns des plus grands musiciens (Miles Davis, Tony Williams, Herbie Hancock, Wayne Shorter, John Mac Laughlin, Steve Coleman, Joe Zawinul Syndicate, Trilok Gurtu, Billy Cobham, Magma, Dollar Brand, Jan Garbarek, Peter Erskine, Miroslav Vitous, Roy Hargrove), le groupe Post Image poursuit son évolution en distillant, avec chaleur et convivialité, une musique s'inscrivant dans une mouvance «électro-jazz-fusion».Explorateur des frontières musicales, Post Image se place à la croisée de plusieurs ambiances musicales : le son nomade de l'ethno, le groove et le feeling d'un jazz bien ancré dans ses racines et la pulsation de l'electro. Les créations du groupe,toujours jouées avec beaucoup de spontanéité et de flamme, s'articulent autour d'arrangements dévoilant un art subtil du mariage des sonorités actuelles et des climats, invitant ainsi le public à un voyage empreint à la fois de fraîcheur, d'énergie et d'émotion.
JAZZ MAGAZINE
'Les sons semblent sortir des entrailles d'une terre qui aurait pris les couleurs des abysses océanes : le bleu d'une humeur, le bleu du blues, le bleu de la note mystérieuse. C'est dire qu'au-delà d'un travail assez considérable de mise en place où s'entremêlent les
machines, les fils, les pédales, l'éclairage, l'ingénierie sonore, les sons artificiels et les sons humains, qu'ils viennent des cordes
vocales ou des instruments traditionnels, il y a la vie, autrement dit la liberté, la cohérence, la complicité, l'improvisation.'
FRANCOIS-RENà SIMON JAZZ MAGAZINE.
LE MONDE SàLECTION CD
Contrairement aux Etats-Unis, à la Grande-Bretagne, en France le versant rock et fusion du jazz est un peu en cessation d'activité depuis plusieurs années. Hors des modes et des coteries (ici,le genre a régulièrement été perçu par la critique comme douteux en raison de son succés public), certains persistent. Dont Post Image, vingt ans d'âge, six albums, stable dans la composition de son personnel. Avec Impulsion, le groupe est fidèle à son histoire sonore - influences de Miles Davis et de Weather Report. Il avait gagné une fluidité d'expression en se ressourçant dans les musiques du monde. Cette fois, ce sont des touches électro discrètes, comme autant de variations chromatiques ou rythmiques qui témoignent de son évolution. Le talent des instrumentistes sert la musique, le propos est collectif, dynamique.'
Sylvain Siclier, Le Monde
POST IMAGE DONNE L'IMPULSION
Dans Impulsion, il y a pulse, comme pulsation, ce qui fait le jazz. Ce premier titre donne le la d'un disque équilibré, bien travaillé. Vu à Marciac cet été sur la scène off, le groupe bordelais Post Image nous balance son Impulsion en pleine figure. « Le jazz, c'est comme les bananes, ça se consomme sur place » disait Sartre ; ce disque a cet intérêt qu'il donne envie de sortir voir du jazz. Mais de punch, il n'en manque pas. Presque trop parfait, il ne pêche pas pour autant en fraîcheur : il est revigorant. Des ambiances africanisantes de « Rimo » et « Bamboche » au « Lemurian » avec quelques accents bretons (!), on appréciera le côté french touch mêlé au dynamisme d'un jazz actuel de la scène new-yorkaise. Et tout cela sans prise de tête pour un groupe qui fête ses 20 ans d'existence : c'est du jazz en liberté, sans sectarisme. Au point d'oser reprendre « A Love Suprême » de Coltrane en l'arrangeant mais sans le dénaturer. Bassiste fretless, saxo, trompettiste, guitariste, piano fender (et sorcier des effets en tous genres), ainsi qu'un batteur musclé, alternent phases de tension et de flottement pour un résultat bluffant. Cet album est la gifle qu'il vous fallait pour vous rappeler que cela fait trop longtemps que vous n'êtes pas sortis voir du jazz en live.
par Steven Jambot Campus Paris
Post Image «Impulsion» (Mosaic Music,